Miroiterie ROBCIS – GRAMONT
Ce catalogue de verres fantaisie Mousseline, en très bon état de conservation est daté manuscrit de 1898 et provient de la miroiterie Robcis. Il porte le tampon de Gramont – Moreau, alors repreneurs de la maison ROBCIS. En fait les miroitiers ne sont pas des fabricants de verres mousselines, il s’agit donc plutôt de vente au détail. On y retrouve assez largement les fabrications de l’atelier Lémal et Raquet successeur du peintre verrier Gugnon Fils Rue du Faubourg St-Denis à Paris. Notamment les verres mousseline Tulles ainsi que des demi-tons. Mais il y a certainement aussi d’autres fournisseurs verriers industriels de l’époque. Le document peut -être téléchargé en HD sur la page suivante : Robcis verre de fantaisie.
SUTTIN et Successeurs
Cette miroiterie importante anciennement située au 75 Rue du Faubourg Saint-Antoine à Paris, a été fondée en 1805 par un certain M. SUTTIN. Cette maison à ensuite traversée le temps au fil de ses repreneurs, successeurs jusque dans les années 30.
Les Miroitiers successeurs.
- SUTTIN
- ROUCHONNAT
- GUIBILLON
- Gustave ROBCIS
- DUBOSSON
- GRAMONT – MOREAU
- PONGOR
Gustave ROBCIS FABRIQUE DE MIROITERIE
L’article ci dessous nous en dit un peu plus sur cette miroiterie. Il s’agit d’un texte publicitaire tiré du journal “L’ILLUSTRATION” paru en Mars 1883. Le texte est quasi littéral et a juste adapté pour la parution sur le web.
Une Maison Fondée en 1805
La Maison de Miroiterie dont nous nous occupons a été fondée en 1805 par M. SUTTIN. M GUSTAVE ROBCIS, notable commerçant, en est le propriétaire actuel.
Tout d’abord, la fabrication de cette maison était limitée aux verres à vitres, quoique cette dernière offrît fort peu de différence avec celle des verres à glace. G ROBCIS, décidé à donner à la Miroiterie une véritable impulsion, afin de satisfaire aux exigences du goût moderne (1883). Pour cela il fit installer l’importante succursale, dont l’adresse est indiquée plus haut. (75 Rue du Faubourg St-Antoine à Paris)
Grâce à cette décision, M. ROBCIS a obtenu la récompense de ses efforts. Ses merveilleuses créations ont été justement remarquées par le jury et le public, lors de l’exposition des Arts décoratifs, au palais de l’Industrie. Ce n’est cependant pas sur les moyens employés à la fabrication des glaces que nous voulons attirer l’attention de nos lecteurs, mais bien sur celle de l’encadrement.
De Grandes Glaces
En effet quel que soit son degré de perfection, ce n’est qu’à l’aide de celui-ci qu’une glace arrive à produire l’effet désiré.
A l’origine, les plus grands miroirs n’avaient que des dimensions restreintes. Ainsi était-il possible de laisser aux cadres les proportions qui permettaient à l’artiste de fouiller en plein bois ou de ciseler dans le métal.
Mais aujourd’hui, en présence de la grandeur des glaces, il a fallu renoncer à ce genre d’ornementation devenu trop coûteuse. G ROBCIS a voulu réagir et tenant compte de la question économique, revenir à ce qui se faisait autrefois. Aussi Il a remplacé le bois et le métal par un moulage spécial en carton-pâte et des procédés de moulages et de peintures perfectionnées. Il est arrivée à obtenir de cette matière des effets de décoration vraiment surprenants. Le tout en conservant le ton des divers bois ou le reflet des divers métaux.
Gramont – Pongor
Entêtes d’époque.
Crédits et ressources
- Document original : “Verres de Fantaisie Mousseline – Cannelé” Gustave ROBCIS Paris 1898.
- Article du journal “L’ILLUSTRATION” Mars 1883