.
Vous êtes ici: Accueil | Portfolio | Glaceries et Verreries | Boisse-Penchot La verrerie | Tarif original J Lapeyre 1898
Catalogue de 20 motifs et tarif original J Lapeyre 1898. Il provient de la verrerie de Boisse-Penchot près de Decazeville en Aveyron (France) . On peut retrouver certains motifs* un peu partout dans le Nord de l’Europe. Ils ne semblent donc pas spécifiques à cette verrerie.
Les motifs du catalogue ne sont pas tous à tailles réelles de plus ils sont souvent incomplets. Au fil du temps et de la récupération de verres mousselines originaux, les dessins de ce catalogue ont été numérisés, puis reconstruit à leurs tailles d’origine.
Pour l’origine de ces motifs et de leurs auteurs, elle reste inconnue pour le moment. Pour ce qui est des moyens mécaniques de productions industriels ils semblent apparaître vers 1870 à Paris. Les premières traces écrites concernant ce type de vitrage datent de 1836 par la verrerie de Choisy le Roy. En fait une grande partie, voir même la quasi totalité de cette collection semble plutôt provenir des productions de l’Atelier du maître peintre verrier Louis Napoléon Gugnon à Paris entre 1870 et 1876. A noter les types de mesures, Nord, Lilloises ou Midi que l’on retrouve aussi sur le tarif de l’atelier de gravure sur verre Leleu et Fils en 1895.
Tarif original J Lapeyre 1898 – 1925 |
|||
Tarif des Verres Mousselines 1910 Prix à la feuille | |||
Unité de vente | Dessin Transparent | Dessin Mat | Tulle |
Feuille en mesure Nord* | 2 ,10 F | 2,65 F | 3,05 F |
Il faut noter que sur la page de ce tarif original J Lapeyre de 1910, on trouve également un verre à vitre dit ‘verre cannelé’. En fait il s’agit d’un vitrage présentant des cannelures à sa surface, brouillant ainsi la vue par ses ondulations. Pour ce qui concerne l’ondulation du vitrage, elle était fabriquée grâce à un moule. Les parois intérieures de ce moule était façonnées en cannelures. Tout d’abord Le souffleur de verre y introduisait son manchon en fusion. Ensuite en le soufflant le manchon épousait les cannelures du moule. Enfin La suite se faisait comme pour le soufflage du verre à vitre à savoir : Une découpe des extrémités du manchon pour obtenir un cylindre qui ainsi était refendu puis étalé dans un four de recuisson.
Pour en savoir plus sur le soufflage de verre à vitre consultez la page suivante: La croix des verriers
Sources: BNF/Gallica “Les Merveilles de l’Industrie…”
Sources Photos et documents : Christian Fournié/ collection personnelle