. Graveur sur verre Archives – Atelier du verre mousseline
 

Léopold Van Lierde Graveur sur verre

Le document publicitaire ci dessous nous vient du graveur sur verre Gommaire Léopold Van Lierde (1872 – 1939) successeur de l’atelier Leleu. Fils à Lille en 1912. Certains modèles présentés sont typiques du Nord de la France et de la Belgique, notamment les verres gravés figuratif et l’Art-Nouveau.

ATELIER LELEU – 1880 – 1912

LELEU.Fils puis LELEU-PIEDANNA

Crée à Lille en 1880 au 157 boulevard de la Liberté, l’Atelier Leleu puis Leleu.Fils est ensuite en 1912 par Gommaire – Léopold Van LIERDE 1872-1939. Cet atelier de graveur sur verre produit alors essentiellement, des vitrages gravés à l’acide et des vitraux. Il produisait aussi des enseignes et lettrages gravés, peints ou ornés à la feuille d’or. (La dorure est la spécialité de Léoplod Van Lierde)

Gravure sur verre et Glace Leleu Fils

LF = Leleu.Fils Graveur sur verre

Gravure sur verre à l'acide

Verre gravé signé L.V

Vitrage hotel du Pavillon imperial Boulogne

Vitrages gravés de l’hôtel du pavillon Impérial 1889.

Léopold Van Lierde

1872 – 1939

La photographie ci-dessous est très rare, elle à été prise à Lille entre 1895 et 1912 rue Sans Pavés. Léopold Van Lierde graveur sur verre est un des personnages debout à droite (LV). Les autres personnages ne sont pas identifiés. Très probablement Leleu Fils au centre assis. A remarquer, les bonbonnes à l’avant plan qui doivent contenir de l’acide fluorhydrique plus ou moins dilué pour la gravure du verre. Il y a certainement du bitume de judée en mélange liquide également.

Atelier de graveur sur verre

Léopold Van Lierde (LV) Graveur sur verre

Graveur sur verre 1895 -1902

Pour commencer, voici un bref résumé du parcours professionnel de Léopold Van Lierde au sein de l’Atelier Leleu. Fils. A signaler que ces informations sont vérifiées puisqu’elles proviennent directement de la famille Van-Lierde.

  • Fin 1895 Arrivé de Bruxelles,  Gommaire Léopold Van Lierde âgé de 23 ans entre dans la maison LELEU. FILS rue sans pavés à Lille ( Marchand de verres, Miroitier... ) comme graveur sur verre à l’acide. (L’atelier de gravure sur verre Leleu a été fondé en 1880 114 Boulevard de la liberté à Lille).
  • Il est important de noter qu’en 1902 G. Léopold Van Lierde obtiendra une médaille de bronze à l’exposition internationale de Lille comme collaborateur de la maison Leleu-Piedanna.
Médaille de Bronze en 1902 pour Léopold Van Lierde

Léoplod Van Lierde Médaille de Bronze

Parcours 1906 – 1939

  • Pour poursuivre en 1906 une en-tête de lettre de Juillet indique que Leleu. Fils et Van Lierde se sont associés pour l’atelier de Gravure. sur verre à l’acide.
  • Ensuite, Une lettre du 1er Juillet 1912  informe que Monsieur Leleu prend sa retraite et que Gommaire Léopold Van Lierde reste seul à la tête de l’atelier de gravure, peinture et dorure sur verre .
  • Dans les années 1920, ses deux fils Léopold et Robert le rejoignent.
  • Vient alors un changement d’adresse en 1928 pusique l’atelier s’installe à La Madeleine 2, Avenue du cimetière (Près de Lille).
  • Dans les années 1925-1930 la gravure à l’acide est peu à peu abandonnée au profit de la gravure au jet de sable. La période Art-Nouveau est passée de mode et la gravure par sablage correspond plus à l’esprit Art-Déco qui domine dans les ateliers ces années-là. Comme de nombreux autres ateliers de l’époque l’entreprise s’oriente aussi vers le funéraire (inscriptions et motifs gravés sur marmorite, marbre et granit), activité qui deviendra essentielle au fil des années.
  •  1939 Décès de Gommaire Léopold Van Lierde.
  • Par la suite au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’entreprise Van Lierde poursuit son activité avec les fils et petits-fils de G .Léopold en s’orientant uniquement sur le funéraire et la gravure sur pierre et marmorite jusque dans les années 1970.
Marmorite plaque cimetière

Marmorite et Tombe

Marmorite gravé pour les tombes

Marmorite Albert Gerrer

plaque tombale marmorite

Tombe fictive A-Gerrer

Les sources

  • D’abord Les Archives physiques de l’atelier LELEU VAN LIERDE,
  • Ensuite le Catalogue funéraire Albert Gerre Mulhouse.
  • Crédit Photo :  Christian Van Lierde © 2018  Christian Fournié © 2018
  • Téléchargement : Catalogue Van Lierde.

Remerciement à : Christian Van Lierde pour sa collaboration.

Gravure sur verre et glace Paul Bitterlin

Le tarif ci dessous  provient de l’atelier de gravure sur verre et glace de P. Van OUDENHOVE (?) situé 213 Chemin de Mons à Bruxelle date inconnue. P. Van OUDENHOVE est très certainement membre de l’union des patrons Graveurs sur verres et glaces de Belgique.

 

Des Termes techniques

Sur ce Tarif pour faconnage, on peut lire… 3 tons dessins suivant catalogue, Mat brillant, granulage, des termes techniques bien énigmatiques. Et pour cause, puisqu’il s’agit d’une activité quasi disparue en France aujourd’hui, celle de la gravure sur verre et glace à l’acide fluorhydrique mise au point par le verrier Paul Bitterlin “Gravure sur verres et glaces” est en fait l’ancienne dénomination que l’on pouvait encore trouver sur les pages jaunes des annuaires il y a un vingtaines d’années encore.

Gravure sur verre et glace belgique

Union des patrons graveurs sur verres et glaces de Belgique.

Tarif syndical de gravure sur verre et glace

Tarif de gravure sur verre et glace

Paul Bitterlin Artiste peintre graveur verrier

La gravure à l’acide fluorhydrique.

Connue dès 1850, la gravure à l’acide fluorhydrique est surtout utilisée dans la gobeleterie dans l’Est de la France. Cette technique de gravure est ensuite perfectionnée par Paul bitterlin lors de ses recherches sur la gravure du verre par acide fluorhydrique commencées en 1853. Paul Bitterlin se disait ” Artiste-peintre graveur-verrier, son atelier à Paris employait une quarantaine de personnes en 1878 dans son atelier de  peinture sur verre (vitrail). Spécialiste du décor gravé il perfectionnera cette technique en l’appliquant aux vitrages clairs.

 

Au départ c’est en Angleterre que cette technique de gravure est employée sur du verre plat. On l’utilise alors pour graver des lettrages sur des enseignes de commerces. Mais les rendus sont plutôt grossiers. En même temps les frères Chances verriers à Birmingham font aussi des essais de gravure par décalquage au pochoir de la même façon que Gugnon et Maréchal à Metz en 1853.  La même année avec l’aide de chimistes, Paul Bitterlin commença à avoir des résultats, obtenant 2 types de gravures distinctes sur la même surface de verre.

 

Des problèmes d’ irrégularités.

Mais les irrégularités de surfaces des verres à vitre de l’époque provoquent des défauts d’aspects. Par la suite l’utilisation de vitrages déjà dépolis à l’émeri (Procédé de dépolissage du verre par frottage avec abrasif) ou de glaces doucies (verres couléà la surfaces plus régulières) lui permet d’obtenir 4 niveaux de morsures différentes sur la même vitre. En 1858 les procédés de gravure de Mr Bitterlin est à peut-prêt aux points. Il l’applique même sur des surfaces courbes et des verres colorés. Mais c’était encore imparfait, contrairement aux idées reçues l’acide Fluorhydrique ne dépoli pas le verre régulièrement. En fait il s’attaque à la silice présente dans la composition du verre. Cela donne des rendus de surfaces différent d’un vitrage à l’autre suivant les provenances du verre a vitre. En effet, les verreries et glaceries de l’époque n’ont ni les mêmes matières premières ni les mêmes recettes de compositions.

 

Une grande médaille d’or.

En 1863 Paul Bitterlin obtient la grande médaille d’or de l’exposition universelle. Mais son procédé de gravure sur verre et glace reste alors coûteux du fait de l’emploi de glaces de grandes qualités déjà dépolies ou doucies. La même année un certain Cyprien Tessié du Motay communique le résultat de ses recherches sur l’emploi de doubles fluorures pour l’industrie. S’en inspirant on non, Mr Bitterlin obtint enfin des gravures régulières sur des surfaces transparentes de verres à vitres courant.  Il réussit donc à a maîtriser le niveau de mordant de cet acide abominablement dangereux dans sa manipulation et ses émanations. En 1876 il obtint la médaille de l’exposition universelle de Philadelphie

 

La même année il dépose 3 brevets.

  • Un procédé de vitrification des surfaces silicieuses par acide fluorhydrique donnant des effets granuleux sans perte de coloration native.
  • Nouvelles applications d’émaux translucides et transparents.

Par la suite Paul Bitterlin cédera ses découvertes sur la gravure sur verre et glace à Mr Lefebvre Miroitier à Paris remplaçant ainsi tous les procédés de dépolissages mécaniques du verre de l’époque.

 

Quelques une des réalisations de Paul Bitterin.

  • Les plafonds des théâtres de la ville de Paris : Châtelet, Lyrique, Gaîté et Vaudeville.
  • Le Grand dôme du Tribunal de commerce de Paris.
  • Le plafond de la Chambre des pairs à Lisbonne.
  • Les travaux décoratifs du Sénat et de la Chambre des députés de Belgique.
gravure sur verre et glace Paul Bitterlin

Gravure sur verre à l’acide

Gravure sur verre et glace en 3 Tons.

3 tons = 3 nuances

Les Matières premières

  • Le vitrage : La plupart du temps il était épais de l’ordre de 5 à 8 M/M.  Avant l’arrivée du verre étiré, il s’agissait surtout de glace claire Doucie Saint – Gobain. (Verre coulé à plat puis repoli mécaniquement pour assurer la planéité)
  • Les liquide de gravure : Composés essentiellement d’acide Fluorhydrique (SGH5) et d’autres produits également toxiques.  Les compositions chimiques variant suivant la profondeur de gravure recherchée (jusqu’à 4 ou 5 nuances). Bien sûr les formules et recettes différaient d’un atelier à l’autre.
  • Le Bitume de JudéeConnu depuis l’antiquité, cet  hydrocarbure de la famille du pétrole était utilisé pour l’étanchéité des Navires. Mélangé à de l’essence de térébenthine et a de la gomme Laque, ce goudron visqueux servait entre autre, à la réalisation des pochoirs sur le verre.
  • Enfin, de la cire ou du mastic de vitrier : Ces produits servaient à réaliser une bordure tout autour du vitrage à graver afin de retenir les liquides de gravure sur la surface.

De nos jours, il s’agit d’un procédé totalement révolu en France, les éléments entrant dans la composition des liquides de gravures étant hautement toxiques aussi bien pour les opérateurs que pour l’environnement.

 

Le Procédé

Avant tout,  pour bien comprendre, plus l’acide fluorhydrique est pur, plus l’effet obtenu sur le verre est translucide.

  • 1/ D’abord “le maté”:  C’était la première étape qui consistait à dépolir la surface du verre suivant le décor. On utilisait pour cela un premier mélange acide appelé “Le Mat”. Le graveur obtenait ainsi un premier fond, en fait la partie la plus blanche du décor (1) sur la photo ci-dessus.
  • Le premier pochoir :  Pour le réaliser on le peignait à la main avec du bitume de judée après avoir disposé le vitrage sur le dessin à l’échelle 1 . (Voir dessins originaux ci-dessous).
  • 2/ La descente : Le graveur versait ensuite son deuxième liquide de gravure.  Plus agressif que le précédent le ton obtenu était alors plus clair (2) sur la photo ci-dessus.  On appelait cela “descendre le maté” d’un ton sur les parties non protégés.
  • Le deuxième et dernier pochoir: Pour éviter que la gravure ou descente suivante détruise le maté (1) et le ton descendu (2), le graveur peignait un nouveau pochoir pour les protéger.
  • 3/ Dernière descente :  Etape finale avec un dernier liquide gravure bien plus agressifs que les précédents pour obtenir le Ton “C” translucide.
  • Le nettoyage. Pour finir le nettoyage du pochoir se faisait à l’aide de benzine et sciure, avant un passage à l’eau claire.

 

Le Granulage :

Technique plus tardive le granulage fait son apparition après 1900. Il s’agit simplement de rajouter de l’émeri plus ou moins grossier lors du bain de gravure à l’acide. Cela provoque ainsi des irrégularités dans la gravure. (Gaëtan Jeannin 1932)

Le Frotti :

Présent sur le tarif de gravure sur verre et glace le terme “Frotti” signifie la prise d”une empreinte d’une gravure ou d’un relief existant afin de le reproduire à l’identique. Cette opération se fait en appliquant un papier léger (Soie ou calque) sur le motif à reproduire puis de frotter uniformément avec un crayon gras pour faire apparaître les reliefs.

frotti au crayon sur calque

Frotti original 1900

Empreinte de gravure sur verre et glace

Empreinte prise au crayon

frotti de graveur sur verre

Frotti original Leleu.fils 1900

Gravure sur verre à l’acide

Par Mr Bartolic

Ci dessous une vidéo tournée au centre de mémoire de la verrerie d’en Haut à Aniche, ou Mr Bartolic ancien chef d’atelier chez un ancien graveur sur verre et glace, nous explique les différentes étapes de fabrication.

Les Sources

  • Pour commencer les Archives LELEU VAN LIERDE, ensuite la revue GLACES ET VERRES N° 6 1928.
  • Puis sur Paul Bitterlincahier de l’exposition universelle de Paris 1878.
  • Source Vidéo:  Chaîne de Mr Diverchy du centre de mémoire de la verrerie d’en Haut à Aniche.
  • Crédit Photo :  Christian Fournié © 2023

Remerciement à :  Mr Bartolic pour ses explications.

 

Téléchargements :

Vitraux Lémal et Raquet

En 1878  le fabricant de vitraux Lémal et Raquet peintres verriers, succèdent à Gugnon Fils qui a fait faillite en 1876.

 

Le catalogue de modèles de verres mousselines Lémal et Raquet ci dessous, date précisément, du 17 janvier 1879, puisqu’il est accompagné d’une lettre de proposition commerciale du adressée à un certain Monsieur E. Mercier d’Epernay.  (Eugène Mercier fondateur de la maison de champagne du même nom).

LEMAL et RAQUET ou LEMAL, RAQUET et Cie

Verres à vitres, glaces, unies ou décorées, Vitraux d’appartements ou d’églises.

lémal et raquet vitraux

Lémal et raquet Cie Vitraux d’art.

Une Lettre commerciale.

 

Voici une retranscription d’une lettre commerciale, accompagnant plusieurs planches de décors de vitraux d’églises,  plafonds, verrières en émaux colorés.

 

Il existe encore actuellement bien des églises ou des chapelles ne possédant pas de vitraux, ou dont les ouvertures sont simplement garnies de mise en plomb incolore, bien que le vitrail soit le complément nécessaire de tout édifice religieux.

 

Cela tient à deux causes principales :

D’abord à une erreur presque générale qui veut que les secrets de la peinture  aient été perdus, et ensuite, et plus souvent encore à la crainte d’une dépense exagérée.

Or, non seulement la palette du peintre verrier moderne possède tous les tons anciennement employés, mais elle a de plus toutes les nuances nouvelles que les progrès de la fabrication du verre lui ont apportées.

Cette planche (NDL : voir Ci-dessous) présente quelques dessins de verrières qui peuvent être établies dans les meilleurs conditions de prix et d’exécution, soit qu’il s’agisse de personnages ou de médaillons légendaires, soit également qu’on veuille employer de fines grisailles colorées.

A toute demande nous répondons par des maquettes manuscrites accompagnées de devis. ”

Lettre de Lémal et Raquet 1900

Lettre commerciale de l’atelier  Lémal, Raquet vers 1900

Vitraux Lémal et Raquet 1900

Vitraux d’églises Lémal et Raquet vers 1900

Nouvelle decoration sur verre

Nouvelle décoration sur verre 1900

ancien modèle de vitraux 1900

Dessins de décors en émaux colorés

Modèle de vitraux en plafond

Modèle de verrières et plafonds.

vitrage lemal et raquet 1878

Verre mousseline coloré dessin 960 sur bleu 1878

verre mousseline en couleur

Emaux colorés N°960 Lémal et Raquet

L’atelier Lémal et Raquet

 “Le panthéon de l’industrie” de 1910

Avec Lémal et Raquet repris er renommé Prost & Cie à partir de 1907, nous entrons dans les ateliers de tailles importantes. Surtout dans les fabrications de vitraux mis au plomb mais aussi de vitrages décoratifs. En effet en 1878, Lémal et Raquet sont les repreneurs de la maison Gugnon. Fils. Fondée en 1864.  l’atelier Gugnon. Fils est en fait le principal spécialiste des verres mousselines et de décorations à chaud ou à froid sur verres et vitraux.  Fondateur d’un premier atelier vers 1860, 4 rue Doudeville à la Chapelle-St-Denis près de Paris Louis Napoléon Gugnon Père à amenés ses fabrications au stade quasi industriel, en déposant plusieurs brevets, notamment sur des fours de cuissons.

D’une superficie de 1200 mètres carrés, l’atelier Lémal et Raquet se situe au 130 Boulevard du Faubourg Saint Denis à Paris. Donc au même emplacement que l’atelier Gugnon. Il employait une cinquantaine d’ouvriers en 1907. Plusieurs procédés de fabrications étaient mécanisés et brevetés S.G.D.G par le directeur d’alors : Mr Prost. A signaler, un four de 24 mètres dédié à la cuisson et vitrification des émaux. Cet atelier verrier est alors unique en son genre à Paris.

Devanture d'ancien magasin

Devanture de magasin 1900

Ancienne vitrine de magasin

Vitrines de magasins Paris 1900

Aciens vitrages de café

Modèle de Vitrages anciens

Anciens vitrage gravés

Vitrage de portes anciennes

Modèle de gravure sur verre

Modèles de vitrages à l’acide

Nouvelle décoration sur Verre

(La fin du verre mousseline)

verre imprime chenille 7 clair NON REPRODUISIBLEA partir de 1892, les verres spéciaux coulés par Saint Gobain Chauny et Cirey et par les glaceries Belges de Jeumont et Recquignies étaient très novateurs en termes d’esthétique en style “Art-Nouveau“. Le verre mousseline commençait déjà son déclin du moins à Paris. En fait La mode de l’époque vers 1907 était plutôt orientée vers de plus grandes pièces avec émaux de couleurs. Ces vitrages étaient soit peints par empreintes lithographiques soit gravées sur verres émaillés plaqués (Verres diamantés). A noter qu’en plus d’être grossiste en produits verriers de l’époque cet atelier produisait énormément de vitraux ainsi que des vitrages décoratifs gravés par acide. Il commercialisait sa production via des catalogues publicitaires partout en France et à l’étranger.

 

Médailles  d’Or et D’argent

Cotés consécrations, Lémal et Raquet obtint la médaille d’argent à l’exposition universelle de 1878, mais aussi une médaille d’or à l’exposition universelle de 1889 ainsi qu’une mise hors concours pour son procédé de “Nouvelle décoration sur verre moiré*” à l’exposition universelle de 1900.

Peinture sur verre moiré

Publicité Lémal. Raquet et Prost

Lémal & Raquet verre moiré

Lémal & Raquet verre moiré

Modèle de peinture sur verre

Détail du papier Gaufré façon verre imprimé chenillé.

Les ressources

  • D’abord des planches publicitaires originales de l’atelier Lémal et Raquet 1878, 1900, 1907 numérisées par l’auteur à partir des archives de l’atelier de gravure sur verre et Glace LELEU  Lille 1890-1912.
  • Ensuite un article de l’illustré “Le panthéon de l’industrie” de 1910 : Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
  • Crédit Photo :  Christian Fournié © 2023

 

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